On dit qu'on bon dessin vaut mieux qu'un long discours

Bienvenue lecteur !
A peine l'affaire Chavrouze close, beaucoup attendent le prochain épisode de l'affaire. Nos meilleurs dessinateurs ont choisi un petit guide de survie dans ces périodes troubles.




Depuis le début du débat, plusieurs types de réactions ont été observées. Nous vous proposons de les essayer à votre convenance lors du prochain scandale !

1. Le rêveur
La solution facile. Rester loin du débat, ne pas prendre partie, voter blanc, attendre que l'orage passe.


2. Le critiqueur des forces de l'ordre
Lui il supporte pas l'autorité. Il n'aime pas subir des décisions dont il ne connait pas le fondement alors il remet en cause les instances dirigeantes.


3. Le saoulé
Lui il en a marre des gens qui écrivent des paragraphes à rallonge. Il soupire devant les dires et attend la fin des hostilités.  

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4. Le niais
Lui il ne saisit pas l'ampleur de la situation. Alors tout lui parait bizarre. Toutes les mesures sont trop rudes. Toutes les conséquences sont trop dures. Et les faits reprochés ne sont pas graves après tout.


5. Le conciliant
Il veut toujours trouver un terrain d'entente. Pas facile quand tout le monde se tape dessus. Mais il ne lâche pas l'affaire. Avoir le bon mot, trouver le juste milieu, garder tout le monde à bord, tel est son but. Il devra savoir utiliser sa parole avec parcimonie pour ne pas rejoindre le niais.





6. Le surpris
Proche du niais, le surpris lui ne communiquera que lorsque les décisions seront prises. Il aura l'avantage de pouvoir réagir, selon son envie, positivement ou négativement. Dans tous les cas il se protège en ne faisant pas partie des protagonistes ayant participé au débat, et n'aura donc jamais tort.



7. Le bagarreur
Lui les arguments, il aime ça. Il est combatif et sa voix doit se faire entendre, quitte à faire du bruit et beaucoup. Une position ça se défend dent et ongles et il ne faut pas lésiner sur les moyens : citations, remarques, questions, détournements, preuves, dossiers de temps anciens, exemples similaires à souhait... Votre argumentaire n'a de limite que votre imagination !!

8. Celui-qui-voit-le-mal-partout
Strict opposé du niais, lui il saisit l'ampleur de la situation et de TOUTES les répercutions que cela va avoir. Et si ça n'a pas d'incidence, il faut en inventer. Rien n'est fait pour le meilleur quand il s'agit d'un conflit. Vous pouvez, si vous le souhaitez, rajouter une pincée de critique des forces de l'ordre, c'est un mélange qui ajoutera du piment à votre remarque. Le bagout est de note, afin d'apporter la plus mauvaise ambiance possible, et la littérature peut sublimer votre phrasé avec des teintes cyniques, ironiques avec un petit malaise constant.



9. L'historien
Lui il est là depuis le début. Même avant. Il prédit le futur, et ce qu'il préfère, c'est avoir raison sur ses prédictions. Alors il le dit et il se projette encore. Abusez des "Je vous l'avais bien dit" ou des "ça va se reproduire.."


10. L'indécis
L'indécis a une idée derrière la tête. Il a un message a publier. Mais quelque chose le retient. Il ne veut pas gêner, ou le message n'est pas bien écrit.. Alors en général il faut lire entre les lignes. Manier avec habileté la langue est primordial pour endosser ce rôle


11. Le nostalgique
Lui il se rappelle du bon vieux temps. Il se rappelle de quand on se prenait pas le choux, que tout le monde s'appréciait et qu'il n'y avait pas de problèmes dans la ligue. Amour du jeu, fair play, bon esprit et camaraderie sont ses lignes directrices s'il souhaite être positif. Mais il peut aussi s'arrêter à un discours de "c'était mieux avant" et prendre un ascendant Historien



12. Le Juriste
Lui il veut que tout soit en règles. Marre des gens qui exploitent les failles du système. Tout doit être écrit dans le marbre pour que tout soit au mieux. N'hésitez pas à proposer des règles pour les intégrer à celles présentes. Contester fait également partie du jeu, bien entendu


13. Le (trop) cash
Concis et direct, son message ne va pas par quatre chemins. Quand ça lui plait on le sait. Quand ça lui plait pas, on le sait et aussi pourquoi. La forme c'est accessoire, il ne faut pas altérer le message avec ce genre de billevesées.



14. Le spectateur
Eternel émerveillé des performances des uns et des autres, le débat ne l'intéresse pas, mais il suit avec ferveur. Il se permet de temps en temps un petit message humoristique pour montrer qu'il est là




Vous voici arrivé la fin de notre guide de survie en temps de débat. Bien sûr il existe beaucoup d'autres postures, que nous développeront lors d'un nouveau numéro, après le prochain épisode d'action intense entre les coachs de la ligue !
A très vite !